C'est avec grand plaisir que nous sommes heureuses de vous retrouver et de vous faire découvrir la suite de nos rencontres et de nos activités de l’hiver 2023. Nous espérons avoir ce privilège de partager avec vous ces échanges et discussions. Sans plus attendre, à vos agendas pour ce calendrier 2023 du labdoc ! Voici nos prochaines belles rencontres.
Jeudi 26 janvier 2023, 14h à 16h, J-1060, UQAM
Conférence de Anik Salas, réalisatrice et présidente de Réalisatrices Équitables, « Un pas de plus vers la parité avec Réalisatrices Équitables », en dialogue avec Justine Dorval.
Réalisatrices Équitables privilégie l’apprentissage et l’échange vers un milieu cinématographique équilibré. Grâce à leur expertise, nos conférencières outillent les réalisatrices pour faire face aux défis du métier et conscientisent leur entourage professionnel sur les bienfaits d’une juste représentation. Ces rencontres servent à faire le portrait de la représentation des hommes et des femmes au cinéma, mais surtout à partager des conseils et des pistes de solution pour l’améliorer. Ainsi, les cinéastes de demain pourront s’épanouir dans l’écosystème du cinéma québécois.
Frédérique Laliberté, « Rencontrer le navire, un personnage au croisement de la survie et de l’extinction », répondante Naomie Décarie-Daigneault. Candidate au doctorat en études et pratiques des arts, Frédérique Laliberté mène un projet de recherche-création intermédial, en complicité avec l’ontologie orientée objet et les méthodes allégoriques de la pensée écologique décoloniale de Malcom Ferdinand. C’est en suivant le sillage d’une myriade de bateaux qu’elle présentera un corpus hétérogène d’objets théoriques et artistiques, afin de mettre en conversation des sources en apparence dissonantes.
Marie Brauener, « Quand l’expérience vécue percute un parcours de recherche-création en arts médiatiques ». À partir de son expérience en recherche-création et de sa pratique de cinéaste, Marie reviendra sur son parcours à la maitrise et au doctorat en communication pour évoquer l’articulation et le bricolage méthodologique entre expérience vécue et réflexion académique.
Jeudi 23 février 2023, 14h à 15h30, J-1060, UQAM
Zaynê Akyol, cinéaste et réalisatrice, « Filmer en zone dangereuse », en dialogue avec Diane Poitras.
Diplômée de la maitrise en cinéma et images en mouvement de l’École des médias, Zaynê Akyol, cinéaste documentariste d’origine kurde, a tourné deux longs métrages en zone de guerre. Le premier auprès de femmes combattantes du PKK au Kurdistan irakien et le second avec des membres de l’État islamique détenus par les Kurdes en Syrie. L’entretien portera sur les conditions concrètes de tournage en terrain de guerre, sur la complexité des liens avec les protagonistes, mais aussi sur l’entreprise qui consiste à constamment réinventer le film fantasmé pour s’approcher au plus près de l’impossible.
Affaires courantes : Martin Bonnard, sur Les “dames pensionnaires” des hospices religieux québécois récemment financé par une subvention Connexion du CRSH.
Jeudi 30 mars 2023, 14h à 15h30, zoom-room du labdoc
Samuel Gantier, « Recommander les films documentaires à travers leur dispositif de réalisation », répondante Diane Poitras.
Cette communication présentera les apports et limites d’une preuve de concept élaborée dans le cadre du programme de recherche AlgoDoc (Algorithme de recommandation multi-facette de films documentaires). Afin de proposer une alternative aux recommandations fondées sur une classification thématique, le réalisateur ou la période de production, l’objectif est de parvenir à recommander le cinéma documentaire à travers la grande variété de ses dispositifs de réalisation. L’analyse présentera les résultats d’une évaluation de la preuve de concept auprès d’un panel de 11 abonnés cinéphiles de la plateforme Tënk.
Kirsten Smith, « Beans (2020) de Tracey Deer et la question de la visibilité », répondante Caroline Martel.
La question de la visibilité et l’invisibilité et leurs représentations cinématographiques dans le film. Le film est autofictif et il parle de la crise d’Oka, mais Beans utilise des clips/des extraits d’autres films documentaires, comme ceux d’Obomsawin et d’autres films plutôt cinéma-vérité/documentaires de la réalisatrice.